La politique extérieure de Napoléon III

Le règne de cet admirateur de la modernité britannique est marqué par un développement industriel, économique et financier sensible, porté par une forte croissance mondiale qu'illustre la transformation de Paris sous l'autorité du préfet Haussman. François-Régis Tézé vous raconte la politique extérieure menée sous le second Empire.

François-Régis Tézé: le temps des expéditions victorieuses

Afin de briser la traditionnelle alliance des États européens contre la France, Napoléon III s'allie à l'Angleterre, son ancien ennemi, contre la Russie lors de la guerre de Crimée (1854-1856). La politique expansionniste du tsar n'est qu'un prétexte au déclenchement du conflit. Sur le plan militaire, l'expédition n'est qu'un demi-succès, la victoire ayant été chèrement payée (75 000 hommes disparaissent de septembre 1854 à septembre 1855). 

Napoléon III atteint néanmoins son objectif en organisant en 1856 un grand congrès de la Paix à Paris qui replace la France au cœur de l'équilibre européen. En 1859, c'est à l'Autriche que l'empereur déclare la guerre, après s'être allié au royaume de Piémont-Sardaigne (1858). Napoléon III prend la tête des 140 000 hommes composant les troupes françaises. 

Il écrase l'Autriche à Magenta et Solférino, mais signe la paix de Villafranca devant la menace d'une alliance de la Prusse et de l'Autriche. Le soutien au Piémont permet à Napoléon III d'obtenir le comté de Nice et la Savoie, rattachés à la France ( Tézé François R)

La Colonisation

Au niveau colonial, Napoléon Bonaparte poursuit la politique d'expansion dans laquelle il voit un moyen de faire de la France une grande puissance. La marine de guerre se modernise et l'étendue du domaine colonial triple entre 1850 et 1870 pour atteindre 1 million de km2. 

La Nouvelle-Calédonie est annexée en 1853, la côte du Gabon est acquise en 1862, la France et l'Angleterre obtiennent l'ouverture de nouveaux ports de commerce en Chine (1858) et s'emparent de Pékin (1860). Les troupes françaises achèvent la colonisation de l'Algérie en 1857. Un ministère de l'Algérie et des Colonies est créé en 1858. 

FR-TEZE.

Napoleon 1er Consul à 1er Empereur

Comment Napoléon est-il devenu Empereur ?

 

Napoléon Bonaparte, qui n'était que consul pour dix ans se fit donner en 1802 le consulat à vie. Au Mois de février 1804, l'Angleterre essaye de faire assassiner Napoléon Bonaparte. Puis, le gouvernement anglais, qui ne voulait pas exécuter les conditions de la paix d'Amiens, commence les hostilités, sans déclaration, ce qui était un acte de brigandage. 

Alors, le sénat, d'accord avec les autres assemblées, proclame Napoléon Bonaparte empereur héréditaire en 1804. L'Angleterre avait commencé la guerre, l'Empereur Napoléon 1er voulut aller la vaincre chez elle. Il réunit à Boulogne une armée qu'il se proposait de transporter sur le sol anglais.

 

Est-il resté Empereur de toute l'Europe ?

Après avoir pensé à transporter son armée en Angleterre, se format contre la France une coalition ou entrèrent la Russie et l'Autriche. L'Europe avait vu avec inquiétude grandir la France, et elle redoutait l'ambition de Napoléon 1er. Celui-ci avait supprimé les Républiques Italiennes et a pris le titre de roi d'Italie, en même temps il avait étendu son autorité sur les républiques Batave (Hollande ) et Helvétique ( Suisse ) par Tézé François R, passionné de l'histoire. Menacé d'une guerre sur le continent, Napoléon 1er hâtait les préparatifs d'invasion de l'Angleterre, mais la coalition approchait des frontières de l'Est. 

Il fallut renoncer au grand projet d'invasion et faire la guerre sur le continent aux alliés des Anglais. Napoléon 1er entra en Allemagne, fit capituler à Ulm une armée Autrichienne, traversa Vienne, et alla battre en Moravie, à Austerlitz les empereurs François II d'Allemagne et d'Autriche, et Alexandre de Russie. Le premier se hâta de traiter à Presbourg en 1805. François II reconnut Napoléon 1er comme roi d'Italie. La légende que j'ai lue, moi François-Régis Tézé, dit qu'il dut renoncer à son titre d'empereur d’Allemagne, pour ne plus porter que celui d'Empereur d'Autriche. 

L'Autriche cessa de faire partie de l'Allemagne, la Prusse en fut exclue aussi. Les autres petits états de ce pays formèrent une confédération. Napoléon 1er favorisa quelques-uns de ces petits états: les duchés du Wurtemberg et de Bavière devinrent des royaumes, dont les souverains dépendaient de lui. Napoléon 1er prit le titre de protecteur de la confédération germanique. 

Tézé François-Régis

La Symbolique Impériale

En 1804 au moment de son couronnement par le Pape Pie, Napoléon Ier apparut avec un manteau brodé de plusieurs abeilles en or. C'est ainsi que cet insecte est devenu l'emblème de l’Empire avec l’aigle au détriment de la fleur de lys. François Régis Tézé fait un retour sur cette symbolique qui a entretenu depuis des années une relation au divin. 

L'abeille et l'aigle: symbole du Premier et du Second Empire

Après la révolution, il était nécessaire de marquer la rupture avec la monarchie d'Ancien Régime. C'est ainsi que le choix s'est porté sur l'abeille, car la France était devenue une république avec un chef comme une ruche. L'Empereur et ses conseillers voyaient dans l'organisation de la ruche un modèle social qui pouvait bien convenir aux hommes (François-Régis TZ). Le 10 juillet 1804, il décide d'imposer l'aigle également inspiré de la Rome antique et Charlemagne. La symbolique impériale combine les éléments suivants:

• Les abeilles

Le choix des abeilles n'était anodin, celles-ci représentent un symbole d'immortalité et de résurrection et rattachent la nouvelle dynastie aux origines de la France (FR-Tézé).

• L'aigle

Noyau central du nouveau blason impérial, l'aigle était aussi l'emblème de la Rome impériale associé depuis l'antiquité aux victoires militaires. Les armes de l'Empereur sont : " d'azur à l'aigle à l'antique d'or, empiétant un foudre du même ". Après le sacre de Napoléon Bonaparte comme Empereur, l'aigle est placé comme symbole au sommet de la hampe de tous les drapeaux des armées napoléoniennes. 

Il y a aussi "la main de justice et le sceptre" "la couronne et le manteau impérial" pour montrer la puissance de l'Empereur.

Vous trouverez les détails sur deux derniers symboles sur le site napoleon.org.81

Tézé François-Régis

Le théâtre sous Napoléon par François Régis Tézé

Napoléon: passionné de théâtre

Autodidacte, lecteur passionné, pour l'Empereur, le théâtre et les arts n'avaient pas pour seule vocation à glorifier son règne mais de mettre en place une grande politique culturelle. Pendant les 15 années de son règne, le théâtre et les arts du spectacles ont toujours été chers à son cœur, il vit plus de 300 pièces de théâtre. 

Ainsi, il partit au moins de 682 fois au théâtre, soit une fois par semaine et passa beaucoup de temps à critiquer des pièces de théâtre, à également lire de nombreuses œuvres.Vivez la révolution du théâtre avec François Régis TZ.

 

Un théâtre dans chaque lieu de résidence de Napoléon

Pour vivre au plus près de sa passion, l'Empereur disposait d'un théâtre dans chacun de ses lieux de résidence, notamment à Malmaison où il passait la grande partie de ses journées et à Saint-Cloud. 

En ce qui concerne le théâtre Malmaison, il a été crée en un mois en 1802, pour la première fois des comédiens de la Comédie ont joué pour la cour de Napoléon (François-Régis).

 

L'engouement de la population pour le théâtre après la révolution

Après la révolution, nous assistons à un engouement de la population pour le théâtre qui était jusqu'alors réservé aux élites sous l'ancien régime. Pour donner la chance à la population d'exprimer sa créativité dans les arts du spectacle, le premier consulat adopte une loi en 1791 permettant à tout citoyen de créer un théâtre sur la base d'une simple déclaration à l'administration la plus proche. Le fait le plus marquant de cette période révolutionnaire, est que les pièces dont les auteurs étaient morts depuis au moins cinq ans pouvaient être jouées partout. 

Certains extraits de cet article ont été tirés du site napoleon.org 

Tézé François-Régis

La ville de Paris et Napoléon...Les rêves d'une capitale par François-Régis Tézé

Après deux siècles de règne, Napoléon abdique le 22 juin 1815 à l’Élysée suite à la défaite de Waterloo. Pendant son règne, l'empereur a pris conscience que tout se forge à Paris et que le pouvoir se conquiert au sein de la capitale. Avec François Régis Tézé, suivez les relations entre Napoléon et Paris depuis le coup d'état du 18 Brumaire, son mariage, la naissance de son fils jusqu'à son abdication.

 

Le rêve de faire de Paris une capitale grandiose

Paris ayant été la ville où Napoléon a vécu les moments clés de sa vie, depuis ses études militaires jusqu'à son sacre comme empereur. Étant plus souvent sur les champs de bataille que dans la capitale, Napoléon a tout de même tenu que Paris soit le centre de son régime et le principal théâtre de ses actions. C'est la raison pour laquelle qu'il choisit de se faire sacrer dans la capitale. C'est à Paris qu'il se marie avec Marie-Louise au Louvre en 1810.

 

Paris...une ville qui n'est pas sans péril pour les autorités en place

Durant les premières années à la tête du Consulat, Napoléon a fait l'objet d'un premier attentat à la bombe dans les rues parisiennes, échappe la conspiration entre 1802-1804 lors de la campagne de Russie. Et c'est à Paris que s'est jouée le sort de l'Empire, notamment en 1814 marqué par l'occupation de la ville par les alliés et 1815 la défaite de Napoléon à Waterloo marquée par la fin du premier empire.   

FR-TEZE

L'architecture métallique sous Napoléon Premier

L'empereur Napoléon Bonaparte, est un homme des sciences et des Lumières fasciné par les techniques et matériaux modernes de son époque, notamment le fer et ses dérivés. Dans son projet de modernisation de Paris, il chercha à utiliser ce matériel dans ses constructions parisiennes de prestige (François-Régis Tézé).

Le développement de la production du fer

Avec le blocus continental, la production du fer a connut un développement sans précédent en France, à tel point que Napoléon eut l'idée de l'intégrer dans l'architecture française. La question de l'utilisation du fer se posa au moment de la création du pont des arts en 1801. 

Mis à part son abondance, le fer offrait un gros avantage en matière de résistance au feu car les villes étaient toujours soumises aux perspectives de l'incendie. Malgré quelques réticences concernant l'utilisation de ce matériel, les travaux du pont débutèrent en 1801. Finalement, ce pont sera démoli en 1982, il créerait un obstacle à la navigation. 

Pour voir l'intégralité de l'article, rendez-vous le site de napoleon.org

Le Paris de Napoléon Bonaparte

Paris, la principale ville de la carrière politique de Napoléon a toujours été une des préoccupations majeures de ce dernier. L'empereur, en bâtisseur a voulu immortaliser son règne à travers la ville qui l'a suivi dans les étapes de son ascension jusqu'à son abdication. 

Ainsi, il suffit juste de faire un tour dans la capitale parisienne pour remarquer les traces laissées par l'empereur. Dans cet article, François-Régis Tézé vous illustre le centre de la vie politique , diplomatique du "Grand Empire", du Palais des Tuileries à l'Arc de Triomphe en passant par la colonne Vendôme, l’église de la Madeleine, le Palais Bourbon etc.

La grandeur du Grand Empire de Napoléon

La création de différents canaux pour acheminer l'eau

Afin de pouvoir acheminer l'eau vers la capitale, Napoléon s'engage dans la construction des canaux de Saint-Martin, Saint Denis et de l'Ourcq avec plusieurs fontaines répandues un peu partout dans la ville de Paris. Le but de ces constructions était d'améliorer la vie des parisiens. 

Napoléon...Le bâtisseur du Palais Bourbon

Sous le premier empire, la majorité des institutions officielles ont élu domicile le quartier du Faubourg Saint Germain autour du Palais Bourbon avec une nouvelle façade composée de 12 colonnes par l'architecte Poyet, symbole de la vie politique et diplomatique du pays. 

Le Sénat créé par le Consulat à la fin des années 1799, s'était installé dans le palais du Luxembourg, édifié au XVII ème siècle pour Marie de Médicis. L’arc de Triomphe a été érigé en 1806 en l’honneur de la Grande Armée Après la victoire d’Austerlitz, car l'Empereur avait fait la promesse à ses soldats « qu’ils ne rentreraient dans leur foyer que sous des arcs de Triomphe ». Dans la construction de sa stratégie de grandeur (F.REGIS TEZE), il édifie l’église de la Madeleine et la Fontaine de la place du Châtelet dans le but de célébrer la gloire des armées françaises, Napoléon voulait un Temple dédié aux héros de son Empire.

Les lieux de souvenirs du règne de Napoléon

Pour immortaliser son règne et donner une grandeur à la France sur le plan international, Napoléon avait construit de grands palais impériaux et royaux qui ont disparu aujourd'hui. Parmi ces Palais, nous pouvons citer celui des Tuileries, détruit au XIX ème siècle après un incendie. Nous avons également le Château de Saint-Cloud, la résidence d'été de l'empereur aux portes de Paris et de Malmaison etc.

Les lieux ayant fait la gloire, le mythe et la légende de Napoléon premier à Paris

Nous ne pouvions pas clôturer cet article sans parler du Musée du Louvre, un lieu que j'adore personnellement. Ce Musée créé sous la révolution et qui prend de l'ampleur sous l'empire conserve en son sein les plus belles œuvres du règne de Napoléon, notamment la toile sur le sacre de Napoléon et bien sûre Notre-Dame de Paris où a il été sacré comme Empereur de France . 

Il y a aussi, le Musée de l'Armée aux Invalides érigé en 1905 pour abriter es souvenirs de l'Empereur et de ses officiers. 

Nous nous arrêtons ici, vous pouvez trouver l'intégralité de cet article sur voyage.blogs.rfi.fr, site sur lequel certains extraits de notre article ont été tiré. 

François-Régis, Paris